La violence conjugale
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Les formes de violence
La violence psychologique… la plus subtile
Il s’agit de paroles ou de gestes qui s’attaquent à l’estime de soi, aux capacités personnelles ou aux proches de la victime.
Remettre constamment en question, imposer sa mauvaise humeur ou un climat de tension, ridiculiser ses compétences et critiquer ses décisions, responsabiliser la victime pour les difficultés du couple, nier ses perceptions et manipuler sa vision de la réalité (gaslighting), réinterpréter les événements de violence de façon à éviter que la victime ne puisse identifier la violence, remettre sa santé mentale en question...
...
Il m'ignore parfois pendant plusieurs jours.
Article
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Les formes de violence conjugale...
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FAQ
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Mythes
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La violence se termine quand la victime met fin à la relation. La séparation est la solution au problème.
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La violence verbale… s’entend
C’est des cris, des insultes, des menaces, des injures.
Souvent l'agresseur utilise un timbre de voix que la victime reconnaît vite comme étant menaçant.
Prend tes pilules, t'es juste une folle!
Penses-tu vraiment que quelqu’un va te croire? Tous le monde sait que tu es une menteuse
Si tu me quittes, je me tue et ce sera de ta faute!
La violence physique… la plus reconnue
Violence physique indirecte
Intimider par de la violence physique exprimée dans l'environnement de la victime, mais sans l'atteindre dans son intégrité physique, bloquer l'accès à la sortie, frapper dans un mur, lancer des objets, gestes dirigés vers un objet ou un animal, conduire dangereusement.
Violence physique directe
Agir de façon brusque ou contraignante, d'une façon qui atteint la victime dans son intégrité physique, cracher, mordre, frapper, pincer, pousser, retenir, serrer les bras, tirer les cheveux, étrangler...
Quand il veut me faire peur, il conduit dangereusement.
Il brise souvent des objets lorsqu'il y a un éclatement, mais ce ne sont jamais ses choses.
La violence sexuelle… la plus taboue
De toutes les formes de violence conjugale, c’est celle qu’on a tue le plus longtemps.
C'est de considérer l’implication dans la relation amoureuse comme garantissant un consentement en tout temps, dénigrer l’apparence physique, utiliser la sexualité pour contrôler ou dégrader, passer des commentaires en lien avec la sexualité devant d’autres personnes, comparer les “prouesses” sexuelles de la victime à celle de partenaires antérieures ou à celles vues dans des films pornographiques , menacer de tromper l'autre, manipuler pour avoir des relations sexuelles.
Les regards, sifflements, commentaires ou sobriquets à connotation sexuelle qui rendent inconfortable, attacher l'autre contre son gré, pénétrer de force, injurier, humilier, brutaliser pendant un rapport sexuel, harceler sexuellement...
forcer à agir selon ses fantasmes, punir, contrôler, insister ou lui refuser des contacts sexuels.
Cyberviolences sexuelles
Filmer ou photographier la personne dans un contexte sexuel sans son consentement, publier, partager ou vendre des images intimes sans le consentement de la personne qui figure sur l’image, menacer ou partager des images intimes comme représailles suite à une rupture, faire du chantage et exiger de l'argent ou des faveurs en menaçant de publier des images intimes (sextortion), envoyer des images intimes de soi à la victime sans son consentement...
Quand je refuse de faire l’amour, il ne me parle plus pendant trois jours.
Il refuse de mettre un condom malgré les risques!
La violence économique… la moins connue
Elle consiste à exercer un contrôle financier. Les victimes qui la subissent deviennent monétairement dépendantes de leur conjoint ou doivent obligatoirement subvenir au besoin de l'autre.
Par exemple, en empêchant l'autre d'avoir son propre compte bancaire, faire en sorte qu'elle n'ait jamais d'argent de poche, priver de toutes sources de revenus, contrôler le budget familial, obliger l'autre à s'endetter, placer la victime dans une situation financière précaire.
Il se paie tout ce dont il a envie, je n’ai jamais d’argent pour moi et les enfants
Aucun de nos biens n'est à mon nom, si je quitte, je n'ai plus rien.
La violence judiciaire
Détourner les procédures judiciaires contre la victime ou utiliser des recours légaux pour gagner du pouvoir, porter plainte contre la victime,
à la police ou à la Protection de la jeunesse, mentir aux intervenants sociaux ou judiciaires, faire croire que la victime fait de l'aliénation parentale,
prolonger les procédures de divorce inutilement, ne pas respecter les ententes, les conditions, les ordonnances ou les jugements.
L'isolement
Contrôler l'environnement social, de façon à restreindre les contacts de la victime avec les personnes qui pourraient lui offrir du soutien,
faire subir un interrogatoire suite aux contacts ou aux sorties, créer ou encourager des conflits avec les amis, les collègues ou la famille,
exprimer de la jalousie envers les proches, imposer un déménagement loin de la famille et des amis, interdire ou restreindre l'accès de la victime aux réseaux sociaux.