Quelque temps après notre rencontre, tu m’as raconté que lorsque tu étais enfant, pour toutes sortes de raisons, ton père frappait ta mère. Tu m’as vite fait comprendre qu’elle l’avait cherché, qu’elle faisait tout de travers.
Aujourd’hui, tu me cries après parce que je ne suis pas assez belle ou trop provocante, que je rie trop ou que j’aie l’air bête. Pourtant, je n’ai pas changé depuis que nous sommes ensemble, à part le fait que je suis malheureuse et que je me trouve de plus en plus moche!
Je comprends maintenant que ta mère ne faisait pas tout de travers et moi non plus d’ailleurs.
Toutefois, même si c’était le cas, rien n’excuse ce comportement.
Utiliser la violence est un choix, ce n’est pas une maladie et ce n’est pas héréditaire.Les femmes ne sont pas responsables de la violence qu’elles vivent.Aucune femme n’est à l’abri de la violence |